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Brouillon de site international d’affiches anarchistes. Nous testons d’abord avec un premier fonds d’archives — celui du CDA antérieur à 1998 — puis (...)
Articles
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La police assassine, ni oubli, ni pardon
14 avril — meetings et manifestations , police , France , Lille, insurrectionnalisme , 2014, françaistexte
photo (policiers avec lance-grenades)
La police assassine
ni oubli, ni pardon
Depuis plus d'une semaine, des actions et des manifs ont lieu partout en France et ailleurs suite à la mort de Rémi Fraisse qui manifestait contre la construction d'un barrage à Sievens (Tarn). Cette mort survient après de violentes interventions policières répétées contre des opposants à des projets capitalistes.
Pour défendre l'ordre social, l'État et sa police utilisent de manière systématique du matériel militaire : grenades offensives, tasers, flashballs, lacrymogènes, etc. qui provoquent de plus en plus souvent des blessures graves et des mutilations, parfois la mort.
Dans les quartiers, dans les luttes, en prison et aux frontières la police tue !
Si l'on parle aujourd'hui d'un mort en manif, il ne faut pas oublier que la police, la justice et l'État mutilent et tuent de manière quasi quotidienne et plus discrète dans les rues, dans les prisons, aux frontières — comme à Calais. Ce sont toujours les mêmes qui sont visés : habitant-es des quartiers populaires, précaires, pauvres, personnes en lutte.
Médias et politiques omettent de parler de ces violences policières pour se focaliser sur quelques dégâts matériels lors des révoltes et manifestations. Ils tentent ainsi de diviser et de faire oublier les raisons de la colère alors que la multiplicité des modes d'action fait la force des luttes.
Il faut replacer le meurtre de Rémi dans une histoire longue où la police apparaît très clairement pour ce qu'elle est : un appareil d'État chargé de maintenir l'ordre économique, politique et social (capitaliste, raciste et patriarcal) par l'usage de la violence.
Elle est chargée de dominer, bannir et soumettre les couches sociales qui auraient le plus intérêt à se débarrasser de ce système parce qu'elles en bénéficient le moins.
De Zyed et Bouna (2005, Seine-Saint-Denis) à Lahoucine Ait Omghar (2013 — Pas-de-Calais) et à Rémi Fraisse (2014), nous ne vous oublierons pas !
Manifestation samedi 8 novembre à 18 h, Grand-Place, Lille
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Sabotons leurs projets, détruisons le pouvoir
14 avril — Belgique , Bruxelles = Brussels, trois , rouge , noir , papier blanc , vert , urbanisme , contrôle social , [aaaa & ante], insurrectionnalisme , 2016, françaistexte
photo (vieille femme devant un amas d'autos brulées, en Mai 68 à Paris)
Sabotons leurs projets
Détruisons le pouvoir
Contre les appartements de luxe contre les projets de lofts
Les chantiers se multiplient. Des bâtiments désaffectés et même des zones entières sont transformés en habitations pour riches. L'arrivée de ces nouveaux habitants font augmenter les prix dans tout le quartier, poussant les autres habitants à partir ou à survivre avec encore moins de sous à la fin du mois.Contre le quadrillage du contrôle
Pour attirer les riches couches de la société, ceux-ci doivent pouvoir se sentir en sécurité : plus de patrouilles de flics, plus de caméras de surveillance, plus de commissariats de quartier, plus de contrôle social (par une multiplication des uniformes : rouges, verts, gris, mauves…). Les riches ont aussi intérêt à collaborer avec la répression, demandant toujours plus de contrôle et pouvant être de vraies balances. De plus en plus traversée par ce réseau de contrôle, la ville est en train de prendre la forme d'une prison à ciel ouvert.Contre les projets d'aménagement
Contrats de quartiers, projets de revalorisation… Les façades, les rues, les places sont nettoyées et rendues plus lisses pour accueillir les riches. Le pouvoir nous vante l'aménagement des parcs, des terrains de jeu, comme la création de crèches, de maisons de quartiers, de projets artistiques pour nous faire avaler la pilule. Ils voudraient en plus nous contaminer avec leur idéologie de la propreté et du citoyennisme afin de nous intégrer à leur monde.Nous ne voulons pas d'une vie construite sur le contrôle et le profit
Pour l'insurrection
Bruxelles ?, Belgique ?
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Le viol c’est : quand tu ne veux pas et qu’on te force
13 avril — A cerclé (A encerclé) Ⓐ, France , photocop. , Lille, sexisme et homophobie , sexualité et genre , GDALE (Groupe d'anarchistes de Lille et des environs : 2004-2013), CGA_ (Coordination des groupes anarchistes : 2002-2019), 2013texte
dessin (trois portraits de femme : « Laisse moi tranquille ! », « Pas maintenant », « Je sais pas »)
Le viol c'est
quand tu ne veux pas et qu'on te force
Même sans utiliser la force physique, si tu veux pas, c'est un viol.
On n'arrive pas toujours à réagir, mais c'est quand même un viol !Si tu n'en veux pas,
des caresses, une fellation, une sodomie,
sont aussi des violsÇa veut dire non !
Groupe d'anarchistes de Lille et environs CGA
gdale.cybertaria.org - 1groupeanarlille@no-log.org- Série de 3 affiches et 2 bandeaux. Voir : [Pour en finir avec le viol : dans "non", c'est quoi que tu comprends pas ?]
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Le viol c’est : le plus souvent quelqu’un que tu connais
13 avril — A cerclé (A encerclé) Ⓐ, France , photocop. , Lille, sexisme et homophobie , sexualité et genre , GDALE (Groupe d'anarchistes de Lille et des environs : 2004-2013), CGA_ (Coordination des groupes anarchistes : 2002-2019), 2013texte
dessin (trois portraits de femme : « Cette fois-ci, j'ai pas envie », « Je t'aime bien, mais… », « Arrête, s'il te plait »)
Le viol c'est
le plus souvent quelqu'un que tu connais
Ça peut même être quelqu'un que tu aimes bien.
Ça peut être un membre de ta famille ou ton copainC'est pas seulement
la nuit dans une ruelle, sous la menace,
par un inconnuC'est quand même un viol !
Groupe d'anarchistes de Lille et environs CGA
gdale.cybertaria.org
1groupeanarlille@no-log.org -
Le viol c’est : la faute du violeur, jamais la tienne
13 avril — A cerclé (A encerclé) Ⓐ, femmes , France , photocop. , Lille, sexisme et homophobie , violence , GDALE (Groupe d'anarchistes de Lille et des environs : 2004-2013), CGA_ (Coordination des groupes anarchistes : 2002-2019), 2013, françaistexte
vignettes (3 femmes avec phylactère : « Il m'a dit que je l'avais bien cherché », « J'ai eu peur que ça ce sache », « J'ai eu honte, j'ai pas porté plainte »)
Le viol c'est
la faute du violeur, jamais la tienne
Tu t'habilles comme tu veux, si tu dis non, c'est non !
Un chantage, des menaces pour te faire faire quelque chose que tu ne veux pas, c'est un viol.
Si tu ne veux pas, il n'y a aucune bonne raison de t'obliger
Le viol est un crime puni par la loi
Groupe d'anarchistes de Lille et environs CGA
gdale.cybertaria.org
1groupeanarlille@no-log.org