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Brouillon de site international d’affiches anarchistes. Nous testons d’abord avec un premier fonds d’archives — celui du CDA antérieur à 1998 — puis (...)
Articles
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Elle a donné sa parole…
8 mai — soutien à militants , Italie , justice , France , [aaaa ?] date incertaine , quadri , Tardi, Jacques (1946-....), Italie : histoire : 1968—>, 2022texte
dessin (sur fond de drapeau européen, Marianne républicaine, drapeau français sur les bras, surplombant un groupe d'enfants) par Tardi
Elle a donné sa parole…
Nous sommes là pour empêcher de nouvelles extraditions !
Les familles des réfugiés italiens
Allusion à la « Doctrine Mitterand » dur la protection des réfugiés politiques italiens d'après les années de plomb (Anni di piombo) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Doctrine_Mitterrand -
Le Rémouleur, programme décembre 2018
8 mai — lieux — librairies... , art : cinéma , France , photocop. , Paris, édition , Goldman, Emma (1869-1940), luttes urbaines , mouvement anarchiste : histoire , 2018, français , Rémouleur (2011-2019), letexte
dessin (portrait d'Emma Goldman)
Le Rémouleur
Local auto-organisé de lutte et de critique sociale
• Mercredi 12 décembre de 19 h 00 à 22 h 00
Permanence du collectif « Prenons la ville »• Jeudi 13 décembre à 19 h
Projection du documentaire « Démarrages » (France, 2017, 45 min)• Mardi 18 décembre à 19 h 00
Rencontre et discussion à l'occasion de la parution du livre de Emma Goldman « Vivre ma vie. Une anarchiste au temps des révolutions »
(éditions L'Échappée, 2018, traduit de l'anglais par Laure Batier et Jacqueline Reuss)106, rue Victor-Hugo
93170 Bagnolet
M Robespierre ou Galliéniprogramme décembre 2018
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Première assemblée populaire, accueil zapatistes
8 mai — Partis et mouvements non anarchistes, exposition , Mexique , France , photocop. , Paris, culture , conférence, débat… , anniversaire, commémoration , spectacle, concert, fête… , texte ou indexation à compléter , 2021, français , Tomsin, Marc (1950-2021)texte
dessin (bateau avec zapatistes)
Première assemblée populaire
Accueil zapatistes
Dimanche 4 juillet 2021
Place des Fêtes à partir de 18 h
• Exposition / création collective avec Zapantera Negra
Rencontre artistique entre Black Panthers et zapatististes.• Hommage à Marc Tomsin, libertaire et éditeur (éditions Ludd, Rue des Cascades, blog La Voir du Jaguar),
Habitant du quartier Place des Fêtes depuis l'enfance, ami des zapatistes.• Musique
Assemblée populaire
19 h30 - 21 h 30
puis projection sur grand écran d'une sélection de films zapatistes
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Traitres à toutes les patries, unissons-nous
5 mai — France , deux , noir , papier blanc , orange , antimilitarisme , guerre (généralités) , Ukraine , ABC_ (Anarchist Black Cross), Russie , [et al.], 2022, françaistexte
photo (scène de tranchées françaises de 1914-1918)
Traitres à toutes les patries
Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par l'État russe en février 2022, des milliers de soldats refusent de participer à l'abattoir planifié qu'est la guerre, des centaines de civils trouvent d'autres manières d'enrayer la machine de mort.
Désertions et refus de combattre
- 28 février. des rumeurs au sujet de 600 soldats de la Marine russe qui refusent de débarquer à Odessa ;
- 19 mars, 200 soldats du corps de la Marine refusent de combattre environ 170 soldats contractuels protestent sur les réseaux sociaux.
- 20 mars, six femmes bloquent un pont à Karachay (Russie) pour exiger des nouvelles de leurs fils et frères envoyés au front.
- 24 mars, 12 combattants des Unités spéciales russes sont licencies à Krasnodar pour refus d'aller combattre en Crimée.
- 28 mars, des personnes mobilisées dans la ville de Donetsk (ou la mobilisation générale est en vigueur) déclarent n'avoir rien à faire dans cette guerre : env. 300 soldats de la base militaire de la 4ème Garde russe rentrent en Ossétie du Sud et déposent leurs armes.
- 7 avril, l'armée russe part de Kiev. De plus en plus de soldats contractuels rentrés en Russie refusent de repartir en Ukraine. Le taux de refus estime se situe entre 20 % et 40 %
- Fin mai, des femmes manifestent dans le Donbass pour exiger le retour des hommes. A la même période, des centaines de soldats des 105e et 107e Régiment, et de la 83e Brigade aéroportée, refusent de combattre. 115 flics anti-émeute de la Garde russe sont licencies pour avoir refusé d'exécuter les ordres en Ukraine ; une batterie entière de soldats contractuels se mutine dans le Donbass.Sabotages et manifestations
Pendant ce temps. les véhicules des bouchers galonnés de l'armée et des services secrets sont vandelisés.
- 19 mars : il n'y a plus aucune communication ferroviaire entre l'Ukraine et la Biélorussie suite à une serie massive de sabotages contre l'infrastructure militaire du pays
- 18 avril, une antenne-relais est incendiée à BelomesInoye (Russie) afin de perturber les communications militaires et policieres.
- Depuis le début, des bureaux de recrutement et des commissariats militaires sont incendies env. tous les 4 jours en Russie.
- 23 mai, un sabotage des infrastructures ferroviaires militaires russes est revendique par des anarcho-communistes. Un train déraille tous les 4 à 5 jours.Il ne s'agit ici que des cas rapportés ou revendiqués. L'invasion de l'État russe ne peut être arrétee que par la lutte des traitres a la patrie les soldats réfractaires et les saboteurs internes. Ceux-ci risquent, pour leurs actions dos amendes. des peines de prisons ou des exils interminables loin de chez eux. Pour ceux d'entre nous qui tenons à l'idée d'arrêter ce carnage. les soutenir est un devoir Soutenons los prisonniers accusés d'actions confie la guerre. relayons les informations sur les désertions, encourageons et accueillons les réfractaires comme on peut.
Juillet 2022
Unissons-nous
Pour plus d'undo : ABC Moscou (avtonom.org/en/anarchist-black-cross) ; Initiative Olga Taratuta (nowar.solidarite.online/) ; Assembleia (assembly.org.ua) ; Licom (libcom.org/tags/russia-ukraine-war)
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Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales
4 mai — France , Paris, [aaaa ?] date incertaine , autonomie , Édit 71 (Paris), 1977, françaistexte
Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales
L'opéra-pour quatre sous
C'est fait : dans la valse des étiquettes, « l'Autonomie » casse tous les prix. Son label s'étale en lettres grasses sur toutes les vitrines du spectacle, de Libération aux informations télévisées.
Rarement un tel saccage ne s'est émancipé si radicalement de ces prétextes circonstanciels traditionnels, ne s'est organisé si délibérément.
De quoi faire trembler toute la racaille politique, de la Ligue Communiste au PFN, en passant par l'euromarchais, le garde des « sots » et le président de la République. Tous ces mensonges sont groupés en une sainte chasse à courre pour traquer ce spectre : la négation de la marchandise et de l'État.
Mais jamais une action si radicale ne s'est enchaînée si radicalement à une cause aussi méprisable, n'a proclamé aussi délibérément sa dépendance à l'égard du pire réformisme : la lutte contre la vie chère.
Voilà bien de quoi rassurer la même racaille. Et si les staliniens et les gauchistes déplorent cette concurrence extrémiste mal venue, tous se réjouissent d'un péril qui se ment assez bien à lui-même pour ne plus avoir à en falsifier la portée. L'essentiel est sauvé, la grande peur prend l'allure d'un combat d'étudiants pour l'aménagement des poubelles de la vie quotidienne.
La « paupérisation croissante » dont parle le communiqué des BAR n'est que la forme ultime d'une paupérisation de la vie elle-même.
Il est toujours plus difficile de « perdre sa vie à la gagner » et la marchandise, dont le développement quantitatif semblait pouvoir garantir, jusqu'en 68, le sommeil d'une foule d'esclaves et les pro-fits de leurs maîtres, présente aujourd'hui une abondance empoisonnée qui n'est même pas à la portée de toutes les bourses. Tous ceux qui étaient déjà fondamentalement pauvres n'ont même plus la possi-bilité de se croire riches.
Cette « mort chère » ne contraint évidemment pas les « masses prolétariennes à un suicide collectif inéluctable », comme voudraient le faire croire les auteurs imbéciles du communiqué des BAR ; mais elle les amène à choisir entre le développement de la barbarie actuelle et une révolution abolissant le travail, la marchandise, les classes et l'État.
Le maître-mot des autonomes : survivre.
Après les bêtes et les gauchistes, les « zootonomes » voudraient encore faire croire que l'homme est fait pour vivre de pommes de terre. Et ceci, en faisant leurs « achats politiques » (les basses quêtes), en « auto-réduisant » les néo-aliments vomis par les restaurants universitaires, en imposant la gratuité des droits de petits cadres (s'offrir les plaisirs sublimés du cinéma ou garrer son « atome-mobile dans les camps de concentration urbains, par exemple). Mais ils ne s'arrêtent pas là ; après avoir lutté pour habiter « sans bourse délier » leurs taudis squattérisés ou les rames puantes du « métro-police », ils prétendent élargir leur combat à la hausse des prix en général ! Voilà ce qu'ils cachent derrière leur verbiage révolutionnariste, leurs phrases telles que : « politique des besoins », « politique de la vie quotidienne », « salaires garantis pour tous ». Ces bouffons n'ont d'autre but en fait que de sauver par tous les moyens, et la politique, et le salariat, et la vie quotidienne, c'est-à-dire la trivialité de la vie réifiée par les pseudo-besoins de l'économie.
Héritiers du gauchisme décomposé par leurs origines étudiantes dégradées, leurs prétentions éducastratrices, leur démagogie, leur volonté de se faire reconnaître par toutes les puissances du vieux monde : média, partis, fausse et irréelle opinion publique(1) ; ils sont aussi le produit concentré en idéologie des principales contradictions des luttes du prolétariat moderne. Notamment des luttes ouvrières actuelles où l'affrontement avec les gardiens de l'aliénation, les défenseurs du prolétariat (qui ne défendent même plus seulement le travail salarié mais l'austérité et l'auto-limitation des grèves tout court), se déroule encore sur le terrain de l'aliénation, celui miné par avance de la conservation du travail (Lorraine par exemple).
Mais alors que les ouvriers apprennent, en se parlant sans intermédiaire et en s'organisant eux-mêmes, à rencontrer et à combattre l'ennemi qui est dans leur tête, à se critiquer, alors que les faux problèmes posés par l'atomisation des luttes empêchent encore un règlement global de la question sociale, mais se dépassent dès que les conditions le permettent (Caen et Saint-Nazaire. On sait de plus qu'une généralisation des grèves sauvages est possible à tout moment), alors que les ouvriers sont toujours plus contraints à ne plus combattre l'aliénation par des moyens aliénés, l'idéologie autonome fait tout pour maintenir l'aliénation, y compris par des moyens désaliénants.
Quand les bureaucrates staliniens et gauchistes sont mis à nu, le réformisme se rhabille avec les oripeaux de l'extrémisme. Ces enfants abârtadis de la contestation en miettes ont eux-mêmes jugé bon de se scinder sans vergogne en « militaros » et en « désirants ». Mais ces écoliers du P.38 et ces machines désirantes ignorent évidemment tout de la violence historique et du désir, occupés qu'ils sont à singer avec deux doigts ce que leurs homologues italiens ont fait avec des armes, ou à se prostituer avec les putes de Vincennes et Bologne réunies.
Mais nous n'identifions évidemment pas les plumes prostituées, les petits épiciers misérabilistes de la « marge » bénéficiaire, les chefs occultes qui font figure de leaders à « mascarade » ou à Tolbiac avec un grand nombre de jeunes prolétaires qui circulent dans cette « mouvance » et dont la rage de vivre est authentique.
Mais le meilleur service que l'on puisse rendre à un mouvement quel qu'il soit, est de critiquer impitoyablement toutes ses faiblesses ; comme le meilleur soutien que l'on peut apporter aux cama-rades victimes de la répression et à tous les emprisonnés, n'est pas d'apposer inutilement au bas d'une feuille les signatures de nos ennemis, ou de protester contre la seule répression, mais de poursuivre l'offensive en nous forçant à être de plus en plus intelligents, en liquidant chez nous ce qui appartient encore à l'ennemi.
Camarades anti-« militants » et anti-« politiques », l'isolement provisoire est de loin préférable à la communauté de la misère. Les gens qui fétichisent l'organisation en cherchant à s'allier à tout prix ou en sombrant dans l'activisme ne font que masquer leur manque d'autonomie réelle. Le désespoir ne suffit plus, le terrorisme fait le jeu de l'État, la lutte de classes existe ! Ce n'est pas le groupuscule d'étudiants qui se réclame de l'autonomie et de l'action de Saint-Lazare contre la vie chère qui fait peur au pouvoir dominant et à tous ceux qui voudraient prendre sa place, mais au contraire le mouvement prolétarien moderne, qu'ils ne font que représenter spectaculairement.
Ce mouvement a déjà dit sur la « vie chère » l'essentiel, le 14 juillet 1977 à New-York : « Les prix ont monté trop haut, maintenant il n'y aura plus de prix et quand nous aurons fini, il n'y aura plus de Brodway non plus ». Ne nous effrayons pas de nos propres gestes ; ils parlent suffisamment d'eux-mêmes.
L'autonomie réelle commence sur les ruines de sa représentation politique
Les ami(e)s de Mary Black
(1). Voir les nombreuses interviews accordées au « Matin », au « Monde », au « Nouvel Observateur », à « Libération », à la radio, à la télé, etc. Ces racketeurs se sont encore signalés récemment en faisant avec la LCR le service d'ordre d'une manifestation à Tolbiac et en condamnant les débordements de Saint-Lazare et les « casseurs » du passage Hebrard.
Imprimerie Édit 71 — 9, rue Auguste-Métivier = 75020 Paris — tél. 636.89.09
Journal mural R°/V° ou tract-manifeste ?