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Brouillon de site international d’affiches anarchistes. Nous testons d’abord avec un premier fonds d’archives — celui du CDA antérieur à 1998 — puis (...)
Articles
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Mort aux chefs !
27 mai — France , photocop. , travail, emploi , lutte des classes , [s.d.][ texte long, dactylographié ]
Mort aux chefs !
Le chef a tort
Le chef a toujours tort, c'est une crapule.
Même s'il a raison, il a encore tort, car le tort du chef est qu'il soit chef. Son rôle et sa position sociale font qu'il ne peut avoir que tort dans ses décisions, tort dans sa réalité, tort dans sa raison d'existence, tort dans sa vie. Donc les articles 1 et 2 s'appliquent inévitablement.
Le chef ne boit pas, il nous pompe l'air et nous suce le sang.
Le chef ne mange pas, il nous bouffe notre vie, notre temps, notre espace, avec sa misérable parcelle de pouvoir sur les hommes et sur les têtes. Pouvoir qu'il croit ridiculement immuable.
Le chef se repose sur nous. Son rôle n'est pas de travailler lui-même, mais avant tout de faire travailler les autres. Et cet ustensile est encore satisfait de son rôle de clébard.
Le chef n'est jamais en retard, il est retenu. Qu'importe ! il n'est et ne sera jamais à l'heure. Quoi qu'il fasse, seule l'heure de sa disparition approche, sans aucune retenue et avec aucun retard. Nous saurons être à l'heure quand il le faudra.
Le chef "n'existe pas", seule la pesante réalité du travail existe ! Il n'est là que pour faire respecter cette réalité. Il faudra bien commencer à s'en prendre au travail lui-même.
L'idée qu'il y a de bons et de mauvais chefs est une de ces conneries qu'il faut foutre aux poubelles. Il n'y a que "des" chefs. Il faut démasquer cette pseudo-sympathie derrière laquelle se cache le chef.
Le chef n'a pas d'idées, amusante évidence ! Lui qui croit penser ce qu'il dit, il le vomit. Sa tête n'est qu'une image, sa bouche, la chambre d'échos de mille et un pets. Pets hiérarchiques, hiérarchisés, supérieurs, pets frénétiques et incontrôlés ; il a la parole, elle ne lui appartient pas. On rentre dans le bureau du chef avec les idées du chef, on en ressort avec ses idées personnelles. On n'a vu personne, sinon un presse-papier, un presse-temps, un presse-sang.
Le chef n'a aucune relation humaine. Bien sûr, ce misérable s'imagine qu'il peut faire travailler plus encore et reproduire, justifier et perpétuer son rôle avec son charme personnel. Et quand il essaie lamentablement d'être autre chose que la chose qu'il est, il ne trouve rien d'autre que sa plus basse vulgarité ; il ne cherche qu'une bête à baiser.
Plus on critique le chef, plus il se dégonfle comme une vieille baudruche et une vieille trique en papier. Plus apparait derrière le chef la vieille crapule lamentable, sans intelligence, sans humanité.
Ne dites plus "Monsieur le chef", mais dites "Crève salope".
Le chef est un emmerdeur. Il n'est en fait qu'un triste pion. Ses règles de jeux sont à détruire. Pour quelques chefs à perdre, nous avons un monde à gagner.
L'humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier capitaliste aura été étranglé avec les tripes du dernier chef.
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Le Père Duchesne
27 mai — France , photocop. , Paris, presse , 1989, français , Amis du Père Duchesnetexte
vignette (bandit du 18e siècle)
Le Père Duchesne
aux rodéo-boys de Vénissieux, aux pétroleurs de Watts, aux dynamiteros des Asturies, aux Travailleurs de la Nuit, à la Section des Gravilliers, au central téléphonique de Barcelone, aux Enragés de Nanterre, aux prolétaires de Gdansk, aux joy-riders de Belfast, aux barricadiers de la rue Gay-Lussac, aux fédérés du Point du Jour, aux incontrolados de la Colonne de Fer, aux fanatiques de l'Apocalypse, aux flying-pickets du Yorkshire, aux Acratas de Madrid, aux incendiaires de Tottenham, aux chaoten de Kreuzberg, aux insurgés de Reinosa, à l'armée du général Ludd, aux grévistes sauvages des Appalaches, aux mutins du tribunal de Nantes, aux marins de Cronstadt, aux Lascars du LEP, aux irréductibles de la Chiers, aux émeutiers d'Alger, au Vieux de la Montagne, aux frondeurs de Gaza, aux Zengakuren de Tokyo, aux spartakistes du Wedding, à tous les évadés, aux saboteurs de Mirafiori, aux street fighting men dé Berkeley, au divin marquis, aux rebel-workers de Lordstown au township de Soweto, aux olvidados de Santiago…÷
Le Père Duchesne n°1
BP 460
75122 Paris Cedex 03 -
Y’en aura pour tout le monde !
27 mai — police , France , photocop. , littérature : bande dessinée , [s.d.], graphiste à retrouver, françaistexte (citation de Linton Kwesi Johnson)
Bande dessinée (descente de police dans une cité populaire) par ?
Y'en aura pour tout le monde !
“Hey ! écoute oppresseur, nous avons un méchant coup pour coup. Nous vous éclaterons dans les rues avec nos mains, notre ruse. Nous avons un plan ; nous portons la dynamite entre nos dents”
“Même s'ils se croient braves, nous savons que la trouille les rend froids comme la glace ; et nous sommes le feu. Alors tenez vous prêts pour la guerre”. (L.K.J.)
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Pas de riches dans les quartiers, pas de quartier pour les riches
27 mai — étoile (noire …) ★, France , photocop. , fascisme et antifascisme , [s.d.], fronde - lance-pierre , françaistexte
photo (enfants jouant avec des frondes/lance-pierres)
Pas de riches dans les quartiers
Pas de quartier pour les riches
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Votez Numéro Six
27 mai — délégation de pouvoir (élections) , prison , France , papier blanc , bleu , une , [s.d.], français , Internationale délirantetexte bleu
photo de l'acteur du rôle principal de la série Le Prisonnier (1967-1968)
Votez Numéro Six
Car tous nous sommes prisonniers de la bêtise humaine, de l'argent, de l'illégalité, du travail et sa perpétuation en chômage, prisonniers des conditions de misère matérialiste et existentielle, des images, du spectacle et des médias ; sans oublier les incarcérés qui, en tant que détenus, le vivent encore plus cruellement…
Internationale Délirante : sans parti avec l'abstention, aux chiottes la politique.